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Les Curiosites Du Petit Nez

Dernière mise à jour : 29 sept. 2019




Le nez d’un enfant est unique et sa sensibilité aussi. C’est un nez de grand en devenir qui n’a pas du tout la même sensibilité. Il est beaucoup plus réceptif à l’intensité et n’hésite pas à nous faire remarquer : « c’est fort! ». Sentir c’est aussi inspirer plus d’air dans les voies respiratoires hautes, priver un temps les poumons d’oxygène et provoquer parfois un petit mal de tête.


Comme n’importe quel nez, le nez d’un enfant peut souffrir du fameux silence olfactif : l’anosmie, l’équivalent de l’aveugle pour la vue. Il ne sent rien. Parfois, l’anosmie est chronique par exemple comme quand le nez est bouché par un gros rhume. Parfois, elle est permanente et source d’handicap : « naitre sans nez » ou le devenir suite à un nez cassé, une sinusite mal soignée, un traumatisme crânien, un choc émotionnel…


Dés ses premières bouffées d’air, il est capable d’accoutumance c’est-à-dire ne plus sentir des odeurs familières qu’il connait par cœur : son odeur corporelle, l’odeur de son doudou…


Trop exposé, il lui arrive d’être saturé et un court instant de ne plus pouvoir sentir.


Les perturbations de l’odorat : quantitatives : hyperosmie, hyposmie et anosmie et qualitatives : dysosmie, parosmie, kakosmies et fantosmies sont à prendre très au sérieux car elles engendrent une détérioration de la qualité de la vie : altération de l’appétit, déficit dans l’évaluation de la fraîcheur ou de la maturité des aliments achetés, baisse de l’hygiène corporelle, sentiment d’insécurité (lié par exemple à la non détection des fuites de gaz ou de substances toxiques) , dégradation de la relation aux autres


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